L'hypnose pour couper les liens toxiques sur à une rupture avec un (une) pervers narcissique
Quitter une relation toxique n’est jamais simple. Après une rupture avec un pervers narcissique, on se sent vidé(e), confus(e), parfois coupable, souvent en emprise émotionnelle. En hypnose, l’accompagnement vise d’abord à apaiser le système nerveux, puis à couper les liens toxiques et à retrouver l’estime de soi pour repartir sur des bases saines.
Comprendre l’emprise, simplement
L’emprise se tisse par petites touches : séduction intense, gaslighting (tu doutes de toi), alternance de chaud/froid, isolement progressif. Ce mécanisme crée une dépendance émotionnelle qui explique pourquoi il est si dur de partir… et de ne pas revenir. Le reconnaître, c’est déjà reprendre du pouvoir.
Après la rupture : ce que tu traverses est normal
Les premières semaines, il est fréquent de vivre des montagnes russes : manque, ruminations, hypervigilance, sommeil perturbé. Parfois, l’ex-partenaire tente un hoovering (recontact). Pour se protéger, on privilégie le no contact ; si ce n’est pas possible (enfants, logistique), on passe en low contact : échanges brefs, factuels, neutres.
Pourquoi l’hypnose est aidante
L’hypnose offre un cadre sécurisant pour calmer rapidement les réactions du corps (tensions, anxiété) et clarifier l’esprit. On apprend des ancrages simples pour retrouver le calme, puis on désactive les déclencheurs (mots, sons, messages) associés à la relation. Un rituel symbolique de coupe des liens permet de se détacher émotionnellement sans nier la réalité (utile en co-parentalité). Enfin, on renforce les limites personnelles et l’estime de soi afin d’éviter les schémas répétitifs.
Comment je t’accompagne en cabinet d’hypnose
En tant qu’hypnothérapeute spécialisée dans les relations toxiques et l’emprise, je propose un parcours simple et progressif :
Stabiliser : respiration guidée, ancrages, protocole SOS pour les pics d’angoisse, routine sommeil.
Couper les liens toxiques : travail hypnotique ciblé, EFT/PNL en soutien, recadrage de la culpabilité et des peurs, visualisation de séparation sécurisante.
Se reconstruire : clarification des besoins et valeurs, entraînement à l’assertivité (dire non, poser des limites), futurisation d’une vie apaisée et de relations sécures.
Entre les séances, de courts exercices (auto-hypnose 5 min, phrases-ressources, hygiène numérique) accélèrent les résultats et renforcent l’autonomie.
Couper les liens toxiques, en pratique
On installe une hygiène relationnelle protectrice : horaires dédiés aux messages, réponses BIFF (brèves, informatives, factuelles, fermes), conservation des preuves si nécessaire, réglages des notifications. Le soir, on remplace le défilement de messages par un rituel d’auto-hypnose bref : visualiser le lien comme une corde, le couper, refermer avec une lumière bienveillante, se voir debout et libre.
Se protéger si des enfants sont concernés
En co-parentalité conflictuelle, on privilégie le low contact structuré : échanges écrits, informations strictement logistiques, limites horaires, pas de justifications émotionnelles. L’hypnose aide à rester stable face aux provocations et à garder le cap sur l’intérêt de l’enfant.
Signes que tu avances
Tu dors mieux, tu ruminent moins, tu dis « non » sans t’excuser, tu reprends des activités, et les messages de l’ex te laissent de plus en plus indifférent(e). Ce sont des indicateurs concrets de reconstruction.
